Avec 470 milliards d’euros engagés par la Commission Européenne et des plans ambitieux (9 milliards pour l’Allemagne, 7 milliards pour la France), il ne fait plus de doute que l’hydrogène est considéré aujourd’hui comme un pilier pour la transition énergétique.
Il est d’ailleurs partie intégrante du fameux Green Deal, souhaité par Bruxelles. Et si certains s’évertuent d’opposer ce vecteur d’énergie à l’électrique à batterie, force est de constater qu’un projet d’intérêt commun (IPCEI) a été lancé pour l’hydrogène avec le concours de 22 pays.
Au-delà des considérations de souveraineté, l’objectif est de faire émerger des industriels de taille mondiale pour jouer un rôle majeur sur les marchés.
L’Europe doit se positionner face à des concurrents comme la Chine, la Corée du Sud et le Japon, qui ont clairement inscrit l’hydrogène parmi leurs priorités et qui ont pris de l’avance dans ce domaine.
Toute la question est de savoir comment articuler les initiatives locales (exemple en France avec la Bourgogne-Franche-Comté qui a de fortes ambitions et capitalise sur 20 ans d’expertise) avec les stratégies nationales décidées par un nombre croissant de pays de l’Union et bien entendu les instances européennes. Les territoires ont un rôle à jouer. Ils peuvent même décider de collaborer ensemble, à l’échelon national, voire international.